|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Une quinzaine de dossiers de projets de startups ont été jusqu'alors
déposée au niveau de l'Institut des télécommunications et des technologies de
l'information et de la communication d'Oran, où sera domicilié l'incubateur de
startups, une instance qui sera sous tutelle de l'Agence nationale des parcs
technologiques (ANPT). «L'ANPT nous a sollicités pour leur réserver des locaux
pour lancer un incubateur de startups au niveau de la wilaya d'Oran, en
attendant la réalisation du projet du parc technologique de Haï Belgaïd», a
expliqué au Quotidien d'Oran M. Boutaleb, directeur de l'Institut des
télécommunications d'Oran. Selon M. Boutaleb, la réception de ces premiers
dossiers est intervenue à la suite d'un appel d'offres qu'on a lancé, en mars
dernier, à destination des porteurs de projets et qu'on a diffusé au niveau de
toutes les universités de l'Ouest.
Les projets les plus porteurs bénéficieront ainsi d'un accompagnement au sein de cet incubateur qui devra prendre en charge au maximum une vingtaine de startups, a-t-il encore expliqué. Et d'ajouter, dès cette semaine, un comité de pilotage, composé de représentants de l'ANPT mais aussi de l'institut des télécoms, sera installé pour assurer la gestion de cet incubateur. Selon le même responsable, sur les quinze projets déposés, quatre ont déjà été retenus à l'issue de la Startup Weekend qui s'est déroulée au cours de ce mois d'avril au niveau de l'institut. Pour M. Boutaleb, ce partenariat avec l'Agence nationale des parcs technologiques va nous permettre de bénéficier de l'expérience de l'ANPT en matière d'accompagnement des startups. Ce capital expérience, nous allons continuer à l'exploiter au niveau de notre institut même après la mise en fonction du parc technologique de Haï Belgaïd. Le projet du Technoparc d'Oran avait, pour rappel, été révélé il y a plus d'une année par Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Le site devant l'abriter est déjà choisi et les études ont été lancées, en attendant le lancement des travaux. Le projet qu'on décrit comme «futuriste» aussi bien dans sa conception que dans son mode fonctionnement, sera localisé à la commune de Bir El-Djir. Il s'étalera sur une superficie de 30 hectares. Le directeur de wilaya des Technologies de l'information et de la communication (DWTIC), Salem Habib, avait révélé que le choix du terrain à Belgaïd, à proximité du pôle universitaire, « n'est pas du tout fortuit ». Il répond aux soucis des autorités locales et à leur tête le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf, de mettre le Technoparc d'Oran au cœur de la zone Est de la wilaya, qui aura comme vocation de jouer le rôle d'un véritable pôle régional dédié à la science, à la recherche et à la technologie. Le Technoparc d'Oran sera « un parc d'activité et de recherche, centré sur les technologies de l'information et de la communication, de par sa situation dans la métropole de la région ouest, c'est également un parc technologique régional relié au Cyberparc d'Alger (Sidi Abdallah) et travaillera au renforcement des grappes industrielles de la région ouest, et jouera aussi un rôle décisif dans la stratégie relative à ce secteur d'activité, témoignant du coup de l'engagement du gouvernement à libéraliser l'économie et à créer un climat favorable à l'investissement aussi bien national qu'étranger », ajoute le DWTIC d'Oran. |
|