|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Des entreprises italienne, espagnole et française viennent d'être
désignées pour la réalisation du projet de réhabilitation des 200 immeubles, à
Oran, a indiqué hier le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf, en marge de
l'ouverture de la 1ère session de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) d'Oran.
«Trois entreprises italienne, espagnole et française viennent d'être choisies
pour la mise en œuvre du projet de réhabilitation des immeubles. Les chantiers
doivent être installés à partir du 15 de ce mois. On prévoit de réceptionner
les immeubles, sis au boulevard Maâta, dans un délai ne dépassant pas les 5
mois. Une échéance qui devra coïncider avec l'achèvement des aménagements
urbains prévus dans ladite artère, dans le cadre du projet du tramway. Pour ce
qui est des détails relatifs au contrat conclu entre les pouvoirs publics et
les entreprises spécialisées en question, il y a lieu de souligner le principe
retenu de « faire participer une main-d'œuvre locale avec la création d'un
chantier-école », tel que souligné par le wali.
De son côté, le directeur de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya d'Oran, M. Abkari, a indiqué au « Quotidien d'Oran » que les entreprises retenues sont spécialisées dans la réhabilitation ou la restauration comme c'est le cas de l'entreprise italienne, à laquelle a été confiée la lourde tâche de réhabiliter des immeubles de grande valeur architecturale, tels ceux se trouvant au boulevard de la Soumam. Mais outre la mission principale de réhabiliter et de restaurer les immeubles, les trois entreprises sont tenues de former et transférer leur savoir-faire. Une mission qui se fera « en collaboration avec l'université et les étudiants ». Aussi, a-t-il ajouté, on a prévu « de faire impliquer, en premier lieu, les jeunes habitants de ses immeubles » qui pourront ainsi bénéficier de formations sur les divers métiers de la réhabilitation et de la restauration des immeubles. Cette opération concernera également la rue Larbi Ben M'hidi et la rue des Aurès, au centre-ville. Cette dernière qui abrite le marché des fruits et légumes (ex La Bastille) devra être évacuée de ses commerçants vers un autre lieu, probablement le marché Michelet. |
|