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L'aéro-club de Sidi Bel-Abbès dont nous
avons dernièrement évoqué les préoccupations pour une authentique relance fort
attendue sur les lieux, celui-ci, selon son président, M. Sahraoui Habib,
envisage d'organiser des journées «portes ouvertes» sur l'aviation légère et
ses segments collatéraux, au cours de la semaine du 05 juillet 2009.
C'est ce qui ressort d'une réunion de travail organisée par les membres de cette association, a-t-il indiqué au Quotidien d'Oran, ce vendredi 22 mai 2009. Ces journées seront marquées par des baptèmes de l'air et des survols en ULM (paramoteur). Des invitations seront transmises à tous les aéro-clubs d'Algérie pour cette manifestation aéronautique. Accordant un grand intérêt à cette fête de jeunesse, les membres de l'aéro-club de Tiaret ont exprimé leurs souhaits de participer à cette manifestation avec leur avion (si seulement l'aéro-club disposera de moyens pour payer le fuel à nos amis tiaretis). Les élèves et instructeurs de paramoteur de Béjaïa et Ghardaïa seront invités pour donner un coup de main au cours de la semaine prévue. Par ailleurs, les membres du comité directeur de ce fleuron des aérodromes d'Algérie envisagent de faire participer l'APC et la direction de la jeunesse et des sports pour les assister à organiser ces journées de sports aériens. En effet, ils sollicitent les services techniques de l'APC en vue de réhabiliter les lieux (désherbage et réfection des lieux). Concernant le suivi des travaux de réhabilitation, plusieurs réunions ont eu lieu avec la direction du transport pour s'enquérir de la situation de l'aérodrome. L'EGSA Oran a pris en charge la clôture de l'aérodrome, les soumissions pour ces travaux ont été réceptionnées et sont en phase de démarrage, indique le SG M. Hallam Morsli. Toutefois, les membres de l'aéro-club de Sidi Bel-Abbès notent avec amertume le manque de prise en charge réelle de leur aérodrome. Plusieurs réunions conjointes ont eu lieu avec les directions concernées (DTW, DTP, Environnement) sans que cela n'aboutisse à une «feuille de route», souligne avec dépit notre interlocuteur, et ce, pour la réhabilitation effective de l'aérodrome. «Nous regrettons que la réunion conjointe DTW-DTP-Aéro-club qui devait se tenir vers la fin du mois d'avril 2009 pour évaluer les travaux de réhabilitation et ceux pour la réfection de la piste d'envol (amputée d'une centaine de mètres par la pose d'une digue) n'ait pas eu lieu. De cette réunion, il était convenu de signaler tous les travaux à effectuer pour les besoins de prévisions budgétaires 2009/2010 au niveau ministériel». Notre source ajoute: «Autre point que les membres de l'actuel aéro-club de Sidi Bel-Abbès ne cessent d'alerter les autorités concernées, étant celui de la décharge sauvage qui est quotidiennement effectuée au bout de piste». L'aérodrome réitère sa demande aux autorités pour interdire cette opération, martèlent le président et son SG en question. Les membres de cet aéro-club tiennent à remercier l'EGSA Oran pour son forcing à clôturer l'aérodrome et des futurs travaux qu'elle envisage d'entreprendre. «Notre association ne ménage aucun effort pour la réhabilitation de l'unique aérodrome de la wilaya qui dispose d'infrastructures importantes, citons, entre autres, une piste d'envol pouvant accueillir des avions de moyens tonnages (si les 100 m amputés seront ajoutés à l'autre bout), de grands hangars de maintenance et d'autres moyens que beaucoup d'aérodromes d'Algérie n'en disposent». Ces infrastructures constituaient les moyens adéquats de l'aérodrome qui abritait l'école d'aviation légère agréée en Algérie et continue de l'être si l'élan de réhabilitation entrepris par les membres de l'association n'est pas freiné par des considérations contraignantes et étroites. Comment peut-on se développer économiquement si l'on considère qu'un aérodrome d'une telle envergure avec des infrastructures importantes n'est pas utile vu sa «proximité avec l'aéroport d'Oran et celui de Tlemcen». Notons qu'à titre d'exemple un pays étranger dont la superficie est la moitié de celle de la wilaya de Ghardaïa, sans le nommer, dispose de 10.000 licences de pilotes privés, 200 écoles d'aéronautique, plus de 70 aérodromes/aéro-clubs opérationnels et 13 aéroports. Pour ce qui est des ressources humaines nécessaires à la relance de l'école aéronautique, l'association dispose d'un potentiel non négligeable en personnel navigant et de soutien, ayant déjà exprimé leurs désirs de contribuer à l'encadrement de notre club aéronautique, et ceux-là en dehors des membres de l'association. Indépendamment des réelles notes d'amertume et d'inquiétude très légitimes, nous avons pu relever que l'aéro-club en question vient encore une fois de recevoir le mérite pour ce jeune talent de 13 ans qui vient de passer avec succès son stage au paramoteur qui s'est déroulé la semaine écoulée (du 11 au 17 mai 2009) à Béjaïa. Ainsi, il devient le plus jeune pilote au niveau mondial des ULM. Enfin, pour la dispense de cours en mécanique, l'aéro-club dispose de plusieurs cadres de l'aviation (militaire et civile) du même métier qui sont portés volontaires pour ces actions. Les membres de l'aéro-club souhaitent finalement que des subventions doivent être allouées annuellement pour le fonctionnement de l'école et que toutes contraintes pour l'achat d'aéronef et ULM soient écartées. L'aéro-club de Sidi Bel-Abbès, une fierté et un jalon économique sans pareil, participait annuellement à la surveillance des forêts en assurant le relais entre les gardes forestiers et le commandement de la protection civile. Ce dernier réitère sa disponibilité pour peu qu'une ouïe attentive et responsable soit tendue. |
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