|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Après avoir abrité en janvier 2007 la 7è
édition du Festival du film amazigh, la capitale des Zianides sera au
rendez-vous, au mois d'avril prochain, d'une autre manifestation
cinématographique, à savoir l'organisation d'un «Panorama du cinéma algérien»
avec la participation de grands cinéastes étrangers.
C'est ce qu'a annoncé l'ex directeur de la Cinémathèque d'Oran, El-Hadj Bensalah, lors de sa conférence intitulée «La cinémathèque algérienne : un rôle attractif pour l'information et la formation» qu'il a animée dans la soirée du mardi à la maison de la Culture Abdelkader Alloula en marge de la projection-débat du film «L'Algérie, son cinéma et moi» (2006) de Abdelkader Benchiha proposé par l'illustre hôte de l'Association «La Grande Maison» dans le cadre du Ciné-Club du mardi drivé par le talentueux Khalid Dendane. En lever de rideau, deux courts-métrages réalisés par le jeune Noureddine Benahmed seront proposés aux cinéphiles présents : «Tout va bien» (adapté d'un roman/2007) et «Close up» (regard sur le tchat/2009). Dans son intervention, qui se voulait une réplique optimiste au tableau noir brossé par le cinéaste émigré, l'orateur ne manquera pas de souligner les efforts déployés par le ministère de la Culture pour la réhabilitation du 7è art à travers la batterie de mesures mise en branle (restauration des salles, protection des archives, droits d'auteur...). Débarquant directement de Nîmes où il venait d'animer un panorama du cinéma algérien, le directeur de la Cinémathèque d'Oran mettra à profit son séjour à «La Grande Maison» pour animer, à ce titre, une journée de formation en «Gestion de salle de répertoire» au profit de l'atelier de l'audiovisuel (MCT) et le club du théâtre (AGM). A noter que ce spécialiste en cinéma et consultant international milite pour la création d'une école de cinéma. «Notre souci est de réhabiliter, de faire retrouver le plaisir du cinéma aux jeunes», a souligné El-Hadj Bensalah. Et d'ajouter : «La cinémathèque constitue un palliatif en l'absence d'une école spécialisée». La relation de complémentarité entre une salle de répertoire et un ciné-club n'est pas à démontrer, selon l'intervenant. Soulignons qu'à la faveur du débat, un hommage a été rendu au passage par Abdelmadjid Berrezag (ancien journaliste à l'APS) à celui qui fut le premier animateur du ciné-club «JCP» (Jeunesse Culture et Progrès) dans les années 60 au niveau de la maison des Jeunes de Sidi Chaker (Tlemcen), en l'occurrence Ahmed Bedjaoui. |
|