Il y a dans la vie dite «publique» du pays des «envolées
phrasées» qui ne peuvent passer à la trappe des «mémoires oublieuses», sans
susciter des questionnements auxquels seul un «Algéro-devin»
est capable de «décoder». Après les «fraises sélectionnées» que voulait offrir
un chef de parti politique au nouveau Parlement, et les «bonbons Caprice» jetés
à la cantonade par un autre «zaïm», en passant par la
«carrière gâchée de grand homme de théâtre» d'un autre «leader» bien connu du
landerneau politico-politicien algérois, la «première urgence» est de laisser
le peuple algérien, fatigué de vivre, «respirer un peu», selon un autre
«oracle» d'un homme «boulitique» ! «Fatigué, blasé,
abusé, blousé, grugé, l'Algérien lambda a d'abord besoin de respirer, avant de
manger, aller à l'école, s'habiller, ou même voyager à l'étranger»... L'autre
«envolée phrasée» nous vient de la chéfesse d'un parti politique qui a obtenu
zéro siège au Parlement : «Nous allons nettoyer toute l'Algérie», même si des
langues bien pendues parlent d'une autre «combine» pour cacher la poussière
sous le gigantesque tapis de la république. Mais pourquoi, parbleu, a-t-on
attendu soixante berges pour enfin décider de nettoyer le bled sur «décision
politique», par-dessus le marché ?», serinait dans l'oreille du chroniqueur un
agent d'assainissement de l'arrière-pays profond, qui ne compte pas faire
carrière chez la sous-catégorie des lève-tôt. Mais saperlipopette ! nettoyer
tout le pays de quoi, de qui, quand, comment, pourquoi ?!
Après avoir pris le mauvais pli de nettoyer sa maison, en cachant toute la
poussière sous le grand tapis du salon, le pays fera-t-il
comme celui qui nettoie à grande eau sa demeure, en jetant tout avec, y compris
ceux qui l'occupent ? Parce que les Algériens sont un peuple bouclier contre un
pays antichoc, l'heure est de savoir s'il faut nettoyer nos rues trop sales,
nos cités décrépies, nos villes polluées et laisser nos mentalités en jachère ?
Un peu comme celui qui prend soin de «laver» sa conscience avant de faire ses
ablutions, à quoi sert-il de prier si l'on prêche dans le désert, la question
«dialectique» n'étant pas celle de faire son travail, mais surtout de bien le
faire ?! Aussi vrai que le grand «lessivage» commence d'abord par faire la
révolution dans nos caboches, rien ne sert de sortir le karcher lorsque la
«crasse» n'est pas là où l'on pense qu'elle se «niche» !