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Une nouvelle
Proposition de « LA PAIX DES BRAVES *»
*Slogan de De Gaulle qui envisage l'assimilation à la France des Musulmans algériens et offre aux combattants indépendantistes algériens LA PAIX DES BRAVES. Il leur demandait tout simplement la reddition à travers sa fameuse «paix des braves». Le rapport sur Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d'Algérie que l'historien Benjamin Stora vient de remettre au Président de la République Française se veut œuvre de mémoire. Mais en fait il m'apparait être comme une nouvelle forme de proposition néocoloniale, voulant garder l'Algérie dans l'interdépendance de la France. Voyons le rapport en question. Stora commence son rapport en citant : 1) Albert Camus. 2) Mouloud Feraoun. A mon sens, il aurait dû en 3 éme position, publier aussi le chapitre deMoufdi Zakaria, que je reprendrai ci-dessous) - Premier extrait repris par Stora : cette citation d'Albert Camus est un appel rédigé et lancé par lui, pour une Trêve Civile le 22 janvier 1956 à Alger. Il s'inscrit dans l'histoire de la Guerre d'Algérie en tant que tentative de réconciliation entre les communautés européennes et musulmanes, autour de l'initiative pacifiste des libéraux d'Algérie. « J'ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j'y ai puisé tout ce que je suis, et je n'ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelque race qu'ils soient. Bien que j'ai connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l'énergie et de la création ». L'Histoire a aimé retenir la position de Camus faisant passer sa mère avant la Justice, ce qu'il nous apprend, c'est que l'Humanisme qu'il prône n'est pas une logique de priorité de l'homme sur la vérité idéologique, mais une vérité définie à l'aune de l'être humain. En le citant Benjamin Stora a-t-il voulut s'identifier à lui ? On ne peut pas enlever à Benjamin Stora un exercice de pensée avec sa tête et son cœur puisque né à Constantine (Algérie)le 2 décembre 1950, il peut se faire qu'il ait cette patine Algérienne qui fait la différence d'avec d'autres sociétés. Mais hélas force est de constater que ce n'est pas le cas, il reste certainement encore sous l'effet du décret Crémieux, qui a eu sur la société Algérienne une influence reconnue comme déterminante. Rappelons donc que le 24 octobre 1870 a été publié un décret qui dit exactement ceci : « Les israélites des départements d'Algérie sont déclarés citoyens français. En conséquence, leur statut réel et leur statut personnel seront, à compter de la promulgation du présent décret, réglé par la loi française. » (Fin de citation). Quant aux musulmans, ils avaient gardé et garderont leur statut inférieur d'indigènes. Il faudra une lutte de libération acharnée pour qu'ils se libèrent du joug colonial enfin et de cette loi. Le décret Crémieux a fait haïr les juifs algériens, non seulement par les colons français qui ont sombré à partir de 1870 dans un antisémitisme de plus en plus délirant, mais aussi par les autochtones algériens qui virent d'un seul coup leurs voisins de village ou d'immeubles accéder au statut de citoyen français et devenir les collaborateurs du colonialisme. Et depuis les indigènes ont la haine des juifs ; ils n'ont pu voir sans scandale que c'est à eux que passait, pour une large part, le gouvernement de l'Algérie et de la France même. La conquête française a livré les indigènes aux juifs.Il semblerait qu'une sorte d'accord devait se produire entre les indigènes et les colons. Il n'en est rien, et c'est là ce qui complique singulièrement le problème. Le Français d'Algérie, s'il a la haine du juif, a le mépris de l'indigène. Dans son rapport,Stora euphémise les effets du décret Crémieux, partagés entre leurs deux patries, la France qui leur a donné l'exercice de la citoyenneté par le décret Crémieux, et l'Algérie, terre natale où ils étaient enracinés, les Juifs d'Algérie n'ont pas basculé dans le camp de l'indépendance algérienne,souligne le rapport Stora. Ce même Stora nous semble plus proches de la réalité historique quand il écrivait en 2006 à la page 54 de son livre, Les Trois Exils Juifs d'Algérie : « Du jour au lendemain, les juifs changent de camp et se solidarisent avec l'envahisseur. » Quand on veut faire œuvre mémorielle, quand on déclare par ailleurs : il faut trouver la juste mémoire, ne doit-on pas se souvenir de ses propres écrits ? Pourquoi changer de vision Monsieur Stora, serais-ce une obligation de service ? - Deuxième extrait repris par Stora : cette citation est tirée du journal de Mouloud Feraoun, écrivain algérien d'expression française. Né le 8 mars 1913 en Haute Kabylie (Algérie) et mort assassiné par l'OAS à Alger le 15 mars 1962, «Le pays se réveille aveuglé par la colère et plein de pressentiments ; une force confuse monte en lui doucement. Il est tout effrayé encore mais bientôt il en aura pleinement conscience. Alors, il s'en servira et demandera des comptes à ceux qui ont prolongé son sommeil » (Mouloud Feraoun, Journal 1955 ? 1962.) Feraoun qui se situait clairement au-dessus des haines, paya de sa vie le fait qu'il soit un indépendantiste. Dommage qu'un tel témoin intègre et si clairvoyant ne soit pas encore en vie pour connaitre la situation actuelle, car je pense qu'il aurait continué à clarifier la situation. Je rappelle ici ce qu'il a écrit de l'occupation à Camus. « J'ai pensé simplement que, s'il n'y avait pas ce fossé entre nous, vous nous auriez mieux connus ; vous vous seriez senti capable de parler de nous avec la même générosité dont bénéficient tous les autres. Je regrette toujours, de tout cœur, que vous ne nous connaissiez pas suffisamment et que nous n'ayons personne pour nous comprendre ». Je dirais aujourd'hui la même chose à Monsieur Benjamin Stora, et j'ajouterais qu'il est dommage que vous ayez si longtemps trompé les Algériens en leur disant comme De Gaulle « Je vous ai compris ». Alors que vous n'avez rien compris à la colonisation française de l'Algérie. Et pour vous rafraîchir la mémoire, permettez que je rapporte ici les propos d'un grand avocat de la cause Algérienne, maitre Vergés qui raconte un rêve à un citoyen français convaincu des aspects positifs de la colonisation. J'ai rêvé : Qu'Hitler, ayant gagné la guerre, avait décidé de coloniser la France. Sur l'aspect culturel, l'enseignement sera dispensé en Allemand par des enseignants Allemands. Dans l'esprit du colonisateur, la langue française, réduite à un emploi vernaculaire, disparaitra progressivement. S'employer à effacer toute présence publique de la langue française en changeant les noms des communes, avenues et rue, déboulonnant même les statues des grands hommes français. Seule la langue Allemande était autorisée et la fête du 14 juillet interdite. Sur le plan économique, inspirés par la colonisation de l'Algérie, les Allemands implantèrent leur excédent de la population à l'ouest de la France. Les groupes industriels incités à investir après la mise en faillite des anciennes industries françaises, malgré l'éclatement de révoltes sporadiques que la gestapo a matées sans faiblesses. Mais ce n'est pas un rêve, s'exclama l'interlocuteur, c'est un cauchemar. -Oui, c'est celui que les Algériens ont vécu pendant 132 ans. - Je voudrais aussi rappeler à Monsieur Stora qu'il aurait du publier le texte, écrit par Monsieur Moufdi Zakaria le 25 Avril 1955 dans les geôles de la prison d'Alger, et dont je reprends un extrait ici : Nous jurons ! Par les tempêtes dévastatrices abattues sur nous Par le sang noble et pur généreusement versé Par les éclatants étendards flottant au vent Sur les cimes altières de nos fières montagnes Que nous nous sommes dressés pour la vie ou la mort Car nous avons décidé que l'Algérie vivra Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Ô France ! Le temps des palabres est révolu Nous l'avons clos comme on ferme un livre Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes Prépare-toi ! Voici notre réponse Le verdict, Notre révolution le rendra Car nous avons décidé que l'Algérie vivra Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! PS/ A toute fin utile, je rappelle que ce texte après être devenue l'hymne national Algérien, a, depuis lors hanté les esprits des différents apôtres du pouvoir Français, qui tous désiraient qu'il soit effacé, gommer, oublier, et pour cela, ils s'évertuèrent à le faire amputer de ce couplet qui resta, comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. «Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l'avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, Notre révolution le rendra. Car nous avons décidé que l'Algérie vivra. Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! » Ce n'est qu'avec l'avènement De Monsieur Lamine Zeroual à la tête de l'Algérie que cette hymne national fut réhabilité et scander dans son intégralité répétant de plus belle : « Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l'avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Le rapport sur Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d'Algérie que l'historien Benjamin Stora a remis à Monsieur Macron, Président de la République Française, n'est en fait qu'un plan néocolonial, visant à instituer, sous des formes nouvelles, le maintien de l'Algérie dans l'interdépendance de la France. Dans tous les cas, les propositions de cet historien,restent un dialogue à une personne qui croit que son interlocuteur veut discuter sur le même plan. Ce rapport est un aveu de faiblesse, un acte déguisé pour se défiler devant la «dette imprescriptible». « Le rapport Stora ne prend pas en compte la principale demande historique des Algériens, la reconnaissance par la France des crimes commis par la colonisation ». Une réconciliation se fait à deux et la première critique de cet exercice est qu'il est vain car il a été fait par une seule personne, si talentueuse soit-elle. Où sont les Algériens qui partagent les mêmes valeurs de critique historique de leur propre histoire ? De plus, la critique historique est le sous-jacent de sa volonté de projeter des valeurs que la France croit universelles dans n'importe quelle culture, n'importe quelle civilisation, n'importe quelle tradition, n'importe quel pays. Il ne s'agit pas de fonder une mémoire commune, les deux pays étant héritiers de deux mémoires antagoniques sur cette question. Des lors du déclenchement de la lutte de libération Algérienneque coordonnait Mohamed Boudiaf, n'est-ce pas François Mitterrand, ministre de l'Intérieur, qui proclamait le 1er décembre 1954 :« L'Algérie, c'est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d'autre autorité que la sienne. »Ce même Mitterrand devenu ministre de la Justice du gouvernement de la France coloniale, fidèle à la politique criminelle qui s'installe. La guillotine devient une de ces armes préférées pour le problème Algérien.Et quand il quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante-cinq condamnés à mort ont été guillotinés en seize mois. Par la suite François Mitterrand est devenue Chef d'Etat Français et Mohamed Boudiaf Chef d'Etat Algérien. Imaginons un seul instant qu'il ait du se rencontrer ! Comment se serait alors comporté Mitterrand qui auparavant soutenait mordicus que l'Algérie était Française et Boudiaf sans faiblesse, soutenait que l'Algérie était Algérienne.Thèse et antithèse se rencontraient ??La fierté de l'un faisant la honte de l'autre ; il fallait absolument que les services français, empêchent cette rencontre ; il allait de l'honneur de la France. Et la rencontre n'a jamais eu lieu. Et ne put se faire puisque le Président Algérien Mohamed Boudiaf fut assassiné. Par qui ? Pourquoi ? On cherche encore à savoir. En tout cas- Nacer Boudiaf, le fils de l'ancien Président Algérien assassiné accuse dans un entretien (Observalgérie.com) François Mitterrand d'être mêléà ce meurtre. Dans ses accusations, le fils du Président assassiné, va jusqu'à affirmer sa conviction, que le crime a été commis avec la bénédiction de l'ancien Président français François Mitterrand, qui a donné le feu vert. Cette conviction s'est renforcée, explique le fils de Boudiaf, après la parution du livre de l'ancien ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, dans lequel il dit que «la France n'a pas laissé Boudiaf mener à bien sa mission». De quelle mission s'agit-il ? Pour revenir à la vision de Benjamin Stora sur les questions mémorielles de la colonisation Française de l'Algérie. Cette historien, né pourtant en Algérie ne prend pas en compte la principale demande historique des Algériens, la reconnaissance par la France des crimes commis par la colonisation. Extrait du discours de Nikolas Sarkozy prononcé le 5 décembre 2007 devant des étudiants à l'université Mentouri de Constantine : « Dans cette ville [Constantine], que je n'ai pas choisie par hasard, les pierres se souviennent encore de ce jour de 1837 où un peuple libre et fier, exténué après avoir résisté jusqu'à l'extrême limite de ses forces, fut contraint de renoncer à sa liberté. Les pierres de Constantine se souviennent encore de cette journée terrible du 20 août 1955 où chacun fit couler ici le sang, pour la cause qui lui semblait la plus juste et la plus légitime. Le déferlement de violence, le déchaînement de haine qui, ce jour-là, submergea Constantine et toute sa région et tua tant d'innocents étaient le produit de l'injustice que depuis plus de cent ans le système colonial avait infligé au peuple algérien. L'injustice attise toujours la violence et la haine. Beaucoup de ceux qui étaient venus s'installer en Algérie, je veux vous le dire, étaient de bonne volonté et de bonne foi. Ils étaient venus pour travailler et pour construire, sans l'intention d'asservir ni d'exploiter personne. Mais le système colonial était injuste par nature et le système colonial ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation. (...) » François Hollande, Discours prononcé le 20 décembre 2012 à Alger, devant le Parlement algérien : « Rien ne se construit dans la dissimulation, dans l'oubli, et encore moins dans le déni. La vérité, elle n'abîme pas, elle répare, la vérité, elle ne divise pas, elle rassemble. Alors, l'histoire, même quand elle est tragique, même quand elle est douloureuse pour nos deux pays, doit être dite. Et la vérité, je vais la dire ici, devant vous. Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal, ce système a un nom, c'est la colonisation et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Parmi ces souffrances, il y a eu en 1945, les massacres de Sétif, de Guelma, de Kherrata, qui, je sais, demeurent ancrés dans la conscience des Algériens, mais aussi des Français. Parce qu'à Sétif, le 8 mai 1945, le jour même où le monde triomphait de la barbarie, la France manquait à ses valeurs universelles. La vérité, elle doit être dite aussi sur les circonstances dans lesquelles l'Algérie s'est délivrée du système colonial, sur cette guerre qui, longtemps, n'a pas dit son nom en France, la guerre d'Algérie. Voilà, nous avons le respect de la mémoire, de toutes les mémoires. Nous avons ce devoir de vérité sur la violence, sur les injustices, sur les massacres, sur la torture. Connaître, établir la vérité, c'est une obligation, et elle lie les Algériens et les Français. C'est pourquoi il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives, et qu'une coopération dans ce domaine puisse être engagée, poursuivie, et que progressivement, cette vérité puisse être connue de tous. » Alger - Emmanuel Macron : Entretien du le 15 février 2017 sur Echorouk News. « Je pense qu'il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certains, il y a un peu plus de dix ans [la loi du 23 février 2005 mentionnait le rôle positifde la colonisation, ont voulu faire ça en France. Jamais vous ne m'entendrez tenir ce genre de propos. J'ai condamné toujours la colonisation comme un acte de barbarie. Je l'ai fait en France, je le fais ici. (...) La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes (...). Il y a eu des crimes terribles, de la torture, de la barbarie (...) mais en même temps, je ne veux pas tomber dans la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien. C'est ce chemin de crête que je veux que nous prenions ensemble. » Et voilà qu'à la suite de la remise du rapport Stora, au Président Macron, celui-ci déclare que,des «actes symboliques» sont envisagés, mais qu'il n'y aura «ni repentance ni excuses» Pourtant Macron lors de son déplacement à Alger, qualifie la colonisation française de «crime contre l'humanité» (libération du 15 février 2017). Et déclare encore à El Chourouk du 15 février 2017. La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes - Que se passe-t-il ? - Pourquoi ce changement d'attitude,de la part du chef de l'Etat Français, vis-à-vis de l'Algérie ? -Pourquoi le Président Macron qui créditait à la grandeur de la France une véritable volonté de bienveillance, de chercher une sortie de conflit, de réconciliation où tout le monde serait gagnant, change de ton. La principale demande historique des Algériens, étant la reconnaissance par la France des crimes commis par la colonisation. a) Posons-nous la question de savoir qui a commis ces crimes ? C'est l'armée Française sur ordre et avec l'accord des politiques Français. L'institution militaire Française n'a pas intérêt à ce que les excuses soit faite par la France à l'Algérie car cela suppose la reconnaissance de l'entité militaire Française comme étant criminelle de guerre. Oui selon les détenteurs du pouvoir de l'ombre, admettre la criminalisation de la guerre d'Algérie, ferait de l'armée Française des criminelles de guerre. Et cela depuis l'indépendance de l'Algérie ; les chefs de la France ont tout fait pour l'empêcher, le cacher, l'éviter. Tous les moyens ont été utilisés pour empêcher que le peuple Algérien n'en vienne à comprendre, la vérité de la guerre du maintien colonial perpétré durant des décennies. b) Une autre question vient à l'esprit : Pourquoi monsieur Benjamin Stora n'a-t-il pas rapporté dans son rapport que l'Emir Abdelkader lorsqu'il faisait des prisonniers, leur demandait d'enseigner leurs savoir à ces hommes en échange de leurs libertés. Ce qui permettrait à la France de comprendre que l'indemnité peut se faire par la transmission de savoir et de connaissance. Ce moyen reste une très honorable façon de réparer les torts, cette façon d'indemniser pourrait être remise à l'ordre du jour. Monsieur Stora doit certainement avoir à l'esprit l'affaire des Bacri et Bujnah juifs algériens qui à l'époque de la Régence d'Alger se sont rendues indispensables comme fournisseurs quasi exclusifs de blé algérien à l'Europe, et qui ont affamés les Algériens en détournant leurs blés vers la France. (Selon nos sources ce blé n'a jamais été payé.) Se peut-il que l'histoire se reproduise, et qu'à son tour Monsieur Stora veuille nous vendre pour quelque sacs de blés ? (Pognon ? Fric). Je n'émets ici qu'une supposition : Se peut-il que Monsieur Benjamin Stora pour mériter les acquis du décret Crémieux, et le mérite de la légion d'honneur, ai été préparé au rôle qu'il joue aujourd'hui ? A savoir convaincre qu'il n'y a pas de criminalisation de la guerre coloniale Française faite à l'Algérie ! Sinon comment expliquer que le Président Macron après qu'il, eu reconnus et déclaré(...) La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes (...). Aujourd'hui Monsieur Macron Président de la République Française, dit l'inverse « Des «actes symboliques» sont envisagés, mais qu'il n'y aura «ni repentance ni excuses» ». Bien d'autres questions se posent alors : - Et nous sommes en droit, nous Algériens de nous demander, comment pouvons-nous avoir confiance, et continuer à marcher avec celui et ceux qui nous ont fait tant de mal et qui ne veulent pas s'en excuser ? - Comment pouvons-nous avoir confiance dans les propositions françaises de mise en place de conditions d'une relation apaisée et tournée vers l'avenir ? Difficile et dure en même temps ; nos martyrs diraient surement qu'il faut rompre toute relation avec l'Etat Français et ce tant qu'il n'a pas reconnu officiellement La principale demande historique des Algériens, à savoir : la reconnaissance par la France des crimes commis par la colonisation. J'aurai besoin de votre indulgence pour cette longue narration. Peut-être trouverez-vous que je prends trop de liberté à parler ainsi. Ce sera ainsi la preuve que mon écrit arrive à dire ma pensée et que je n'ai pas eu tort de vouloir faire cette réponse à qui de droit. *Moudjahed membre A.L.N. Et fils de Chahid. Auteur Ecrivain. |
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