C'est
la guerre en France. Ou plutôt à Marseille. On ne compte plus les macchabées
sur les routes de la 49e wilaya de l'Algérie et en désespoir de cause, Samia
Ghali, une sénatrice socialiste native de la cité phocéenne et originaire de la
5e wilaya de l'Algérie, a demandé à ce que l'armée intervienne dans la ville.
Cette proposition d'envoyer les légionnaires faire le coup de feu sur la
Cannebière a été très mal perçue par le gouvernement de gauche en place, à sa
tête le ministre de l'Intérieur, poste par définition dédié à la droite. Manuel
Valls, s'est dit opposé à toute idée d'intervention militaire pour combattre
l'insécurité galopante qui secoue la ville. Des armes de guerre sont utilisées
un peu partout dans le département pour des règlements de compte qui ont laissé
19 cadavres sur le carreau. Un tableau qui a de quoi faire flipper la France à
gauche et renforcer un peu plus les critiques en direction de la politique à
droite qui a laminé la police, selon la définition socialiste. Manuel Valls a
également certifié qu'il " n'y a pas d'ennemi intérieur " à
Marseille. Logiquement, et puisqu'il a exclu la présence de bad boys français
qui passent leur temps à tirer sur des cibles ambulantes et à se dégommer mutuellement,
il ne reste donc plus que la piste de l'ennemi extérieur. La fameuse main
étrangère, marque déposée que toutes les dictatures arabes et bédouinisées nous
envient. Paris brandit la menace extérieure qui cherche à destabiliser sa
deuxième ville. A créer le chaos et à médiatiser des événements locaux pour
obliger l'Otan à intervenir. Oui, le scénario est connu et éprouvé. Des civils
tués par des milices progouvernementales. Une droite malmenée par le pouvoir en
place, une tentative de faire imploser son parti de l'intérieur avec un
mouvement de redressement dirigé par Hadj Fillon.
Une guerre confessionnelle et un début de
nettoyage ethnique, visant blacks, beurs et roms, complètent le décor. Le
gouvernement Hollande finira par envoyer ses chars et ses avions bombarder
Marseille et la communauté internationale, émue, demande à Ban Ki-moon
d'inscrire le dossier français à l'ordre du jour du Conseil de sécurité. BHL
s'envole pour Marseille et livre un témoignage poignant sur le génocide des
étrangers. Le monde entier découvre, alors, horrifié le drame qui se joue à
huis clos. L'Algérie est obligée d'intervenir militairement pour faire évacuer
ses ressortissants. La guerre est déclarée entre les deux pays.